Gishi club de Jambes


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Le Gishi se rassure et ses champions assurent

Les championnats de Belgique des jeunes ont eu lieu en ce début d’année et le club reste n°1 en Wallonie.

En cadet, tous découvraient la compétition sauf Asaël qui s’était déjà qualifié l’année passée pour le tableau final. S’il se loupe un peu au provincial cédant la première place, il ne fait pas de quartier au championnat régional et jette ses adversaire les uns après les autres. La finale ne dure que quelques secondes, le temps pour Asaël de lancer son uchi mata. Peu habitué à avoir une position de favori, il se laisse malheureusement débordé par la pression et passe complètement à côté de son sujet au championnat national. Jean a fait un copier-coller de son camarade laissant un goût amer en se début de championnat. Heureusement, Elias, engager dans la même catégorie que Jean, ne s’est pas laissé déstabilisé et arrache une médaille de bronze face à son ami. Il faudra compter sur eux l’année prochaine puisqu’ils ne sont que première année cadet. Les filles n’ont pas fait d’exploit mais nous ont régalé avec de beaux combats. Alice comme Amira finissent au pied du podium régional.

L’armada de nos espoirs (U18) se devait de marquer les esprits. Salavat (-73) a tout simplement survolé sa catégorie ne laissant aucun doute sur sa supériorité. Pierre-issa (-81) a dû batailler un peu plus pour trouver des solutions mais n’a jamais vraiment été inquiété. Ozias (+90) était très concentré et personne n’a réussi à lui ternir tête. Yacine (-50) a tout donné pour imiter ses aînés mais un petit excès de confiance en début de combat lui coûte la victoire. S’il était bien le plus fort sur le tapis, il doit néanmoins se contenter de l’argent. Taha (-66), auteur d’un championnat régional en demi-teinte (3ème), attaque la phase finale à son meilleur niveau. Il perd le premier combat au golden score avant de battre facilement le champion wallon. Il se retrouve face au champion flamand pour aller décrocher le bronze et réussi à l’obtenir après un deuxième golden score lors duquel il place une magnifique combinaison ippon-ko uchi gari. Cette catégorie a malgré tout laissé de nombreux regrets. Au championnat régional, Arthur fait une erreur fatale tandis que Yanis fait un très gros tournoi mais échoue au pied du podium, aidé par l’arbitrage. Nicolas, partit pour gagner s’est fait surprendre en demi-finale dans un match très serré face au futur vice-champion de Belgique avant de s’effondrer pour le bronze. Sam (-55) n’a pas répondu non plus aux attentes passant complètement à côté de son sujet lors du championnat régional également.

En junior, en l’absence d’Amsar blessé, rien n’était sûr. Nos 3 meilleurs chances de médailles avait fort à faire, avec une concurrence féroce dans leur catégorie respective. Osman, encore marqué par une grippe, s’arrache pour obtenir l’argent au régional mais se retrouve avec un mauvais tableau pour la phase finale. Plus en forme, il gagne son premier combat avant de céder face au favoris Marinx. Il retrouve un vieille ennemi pour la troisième place, celui qui l’en avait privé l’année précédente. Avec un gros physique, Osman parvient à prendre sa revanche en envoyant son adversaire dans les cordes. Darius, dans une nouvelle catégorie (-60) a fait parler son expérience et un cardio hors norme pour aller chercher le bronze au bout de lui-même. Si Matthias a proposé un niveau de judo que l’on avait plus vu chez lui depuis longtemps, cela n’a pas suffit dans la catégorie la plus relevée. S’il a tenu la dragée haute à ses adversaires, il a manqué parfois de solution mais cela reste très positif. Norah, en manque de compétition a montré qu’elle avait toujours le niveau pour gagner mais le rythme et l’énergie n’étaient pas assez présents. Elle a dominé toutes ses adversaires y compris la future championne avant de s’effondrer systématiquement. Ce n’est qu’une question de temps pour retrouver notre championne au top.

Avec 8 médailles dont 3 en or, nous pouvons être très content. Néanmoins, difficile de ne pas avoir un petit goût de trop peu. En grand compétiteur que nous sommes, l’insatisfaction n’est jamais loin.