Gishi club de Jambes


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Venray, le dernier défis

Dernière compétition de la saison (25 et 26 juin) et pas des moindres, le tournoi de Venray a tenu toutes ses promesses en catégorie jeune.

Le samedi, c’est Yacine qui était notre premier représentant. Engagé en -42kg chez les cadets, il entame timidement son premier combat avec un manque d’explosivité et de dynamise. Il s’appuie néanmoins sur sa bonne défense et fini par contrer son adversaire pour l’emporter. Au deuxième tour, il ne se montre pas plus agressif et peine a suivre les consigne du coach. Encore une fois solide défensivement, il finira par faire céder son adversaire avec un seoi nage. Il débute le tour suivant comme les précédents et se fait surprendre rapidement. Mené et piqué au vif, il élève son niveau, reprend l’ascendant et se montre créatif pour s’offrir la victoire avec une belle combinaison ippon-ko uchi. Il affronte en demi-finale un impressionnant Suisse, du nom de Cori, qui a littéralement écrasé ses adversaires. En difficulté dans le kumi kata, il ne se laisse pas démonté et oppose une bonne résistance. Malgré ses efforts, il reste dominé et concède un premier point. Peu habitué à des combats long son adversaire peine à maintenir le rythme et le contrôle du combat passe d’un côté comme e l’autre, mais dans les moments difficiles le suisse se montre plus mature, là où notre judoka affiche un manque d’assurance. C’est logiquement que notre athlète finit par concéder un second point et de fait la victoire. Déterminé pour aller chercher le bronze, il domine son dernier combat de la journée et s’empare de la victoire avec un beau ko uchi gari.

Yanis, second a entrer en lice, se montre agressif dès le départ et prend nettement le combat à son compte. Malgré sa nette domination, il peine à conclure n’arrivant pas à se libérer et lâcher ses attaques. Après trop d’occasions gâchées, il cède un point sur la seule action dangereuse de son adversaire et laisse s’envoler la victoire qui lui tendait les bras. Son second combat est un véritable remake du premier, laissant notre compatriote plein de regrets justifiés.

La journée s’est terminée avec Émilie qui faisait son retour à la compétition. En manque d’entrainement, elle craque physiquement lors d’un premier combat très serré qui s’est joué au golden score. Son deuxième et dernier combat fut expéditif puisqu’elle marque ippon sur sa première attaque, un harai goshi solide.

Le dimanche ce sont Matthias et Salavat qui représentaient le club en espoirs -73kg. Le premier monte sur le tatami en conquérant et prend le combat à son compte mais incapable de conclure, la fatigue s’installe dangereusement et les erreurs se multiplient. Mieux préparé physiquement, son adversaire inverse la tendance en fin de rencontre et s’adjuge la victoire. Notre judoka entame le deuxième match de la même manière mais une erreur au sol profite à l’adversaire et Matthias laisse la victoire lui échapper à nouveau. Salavat se fait surprendre d’entrée de jeu et concède un waza ari pour son premier combat. Face à un gaucher, il ne trouve pas la solution malgré les nombreuses tentatives. Pas assez dominateur à la garde, il s’incline. Gonfler à bloque pour se rattraper, il est très agressif lors du combat suivant et place un seoi nage imparable face au médaillé de bronze des derniers championnats de Belgique. Il débute son troisième combat sur la même dynamique mais commet une faute grossière au sol en se précipitant, offrant la victoire sur clé de bras à son opposant.

Cette deuxième journée se termine avec Ozias. Complètement maître dans le kumi kata lors de son premier combat, il n’a laissé aucune possibilité à son adversaire et l’emporte avec un seoi nage puissant. Les rôles s’inversent lors de la rencontre suivante et notre judoka est perdu face à la mobilité et au dynamisme de son adversaire. Incapable de récupérer ses moyens, il cède logiquement sur un harai goshi. Pour le bronze, Ozias reprend les choses en main et s’impose sans forcer avec une belle combinaison, uchi mata – ko uchi gari.

Plusieurs lacunes ont été mises en avant, ne reste plus qu’à se remettre au travail.